Deux défaites en simple ont mis l’équipe en situation périlleuse. A soigner au prochain tour d’accession au groupe 1. On peut faire mieux.
Irrégulière, distraite et manquant de solidité mentale, l’équipe de Tunisie ne brille plus assez en coupe Davis.
La preuve, avec des joueurs de qualité, tels que Aziz Dougaz, Skander Mansouri et Moez Chergui, elle fait l’ascenseur entre le groupe 2 et le groupe 1. Avec, il faut l’avouer, une tendance à rester plus en groupe 2.
Le premier tour, joué face à l’Irlande et gagné à la peine 3-2, aurait pu tourner au cauchemar. Une première défaite au premier jour de Skander Mansouri, puis une autre au second jour cette fois de Aziz Dougaz, et il a fallu attendre le dernier match-couperet de Mansouri pour se soulager et gagner assez difficilement. Une victoire est toujours bonne à prendre, d’autant qu’en coupe Davis, les données changent un peu, même quand il y a une différence de classement entre les joueurs. C’est le cas des joueurs irlandais, qui étaient «démunis» sur le papier, et qui ont donné la preuve qu’être mal classé ne veut rien dire. Ceci dit, l’équipe de Tunisie ne peut pas, à chaque fois, prendre de tels risques. Sa valeur collective et individuelle lui permet aisément de passer au groupe 1 et de le faire avec plus de facilité. Dougaz, Mansouri et Chergui, 3 joueurs qui doivent, en simple, se donner plus et mieux. Au prochain tour, on jouera pour retrouver une place (notre place) au groupe 1. C’est la performance minimale qui doit être atteinte. On ne peut plus être peu ambitieux. A ceux qui dirigent l’équipe de Tunisie de bien s’y prendre au prochain tour et de bien préparer dans la tête ce genre de confrontation. L’adversaire sera, en tout cas, plus affûté que l’Irlande, et donc on doit jouer mieux. Cela concerne surtout les deux matches de simple du premier jour. C’est là où une grande partie du résultat final se jouera. Quand on est mieux classé, quand on a un potentiel certain, il faut le concrétiser sur le court par des victoires. Notre historique, notre prestige et les qualités de nos joueurs nous permettent aisément de rester en groupe 1 au pire des cas. Le groupe 2 n’est pas un palier et un rang qui font plaisir. Aux joueurs et aux dirigeants de le saisir et de travailler au prochain match début février prochain.